IRM sclérose en plaque : rôle clé de l’imagerie dans le diagnostic

IRM sclérose en plaque : analyse

La sclérose en plaques (SEP) touche des milliers de personnes en France. Longtemps complexe à diagnostiquer, elle bénéficie aujourd’hui d’un allié essentiel : l’IRM sclérose en plaques.
Cet examen d’imagerie, à la fois précis et non invasif, permet de visualiser les lésions neurologiques, de confirmer le diagnostic et de suivre l’évolution de la maladie.

Comprendre la sclérose en plaques

Une maladie auto-immune complexe du système nerveux central

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune du système nerveux central.
Le système immunitaire attaque par erreur la myéline, cette gaine qui protège les fibres nerveuses et assure la bonne transmission des signaux.


Résultat : la communication entre le cerveau et le reste du corps se dérègle, provoquant des troubles moteurs, visuels, sensitifs ou encore cognitifs.
La maladie évolue souvent par poussées suivies de rémissions, avant de parfois entraîner une progression du handicap.


Un diagnostic précoce, notamment grâce à l’IRM sclérose en plaques, est donc essentiel pour limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie.
Comme pour d’autres troubles neurologiques tels que la migraine chronique, l’IRM joue également un rôle clé pour mieux comprendre les mécanismes cérébraux et orienter le diagnostic.

L’IRM : l’examen de référence

Pourquoi l’IRM est essentielle au diagnostic

L’IRM (imagerie par résonance magnétique) s’est imposée comme l’examen de référence pour détecter la sclérose en plaques.
Contrairement à la ponction lombaire ou aux potentiels évoqués, l’IRM permet une visualisation directe des lésions du cerveau et de la moelle épinière.


En complément, l’IRM est également utilisée dans le cadre de la DVP neurochirurgie, notamment pour contrôler le bon positionnement de la dérivation ventriculo-péritonéale et évaluer les structures cérébrales environnantes.
C’est un examen :

  • Non invasif – aucune aiguille ni prélèvement, sauf parfois pour le contraste.
  • Très sensible – il détecte des lésions même silencieuses, avant les symptômes.
  • Répétitif – idéal pour le suivi régulier de la maladie.
    Grâce à l’IRM sclérose en plaques, le diagnostic peut être posé plus tôt, permettant une prise en charge rapide et adaptée.


Les principaux types de séquences utilisées

Les médecins utilisent plusieurs séquences IRM pour observer les lésions sous différents angles :

  • T2 et FLAIR : mettent en évidence les zones inflammatoires (plaques blanches).
  • T1 : identifie les lésions anciennes, souvent appelées “trous noirs”.
  • T1 avec gadolinium : révèle les plaques actives, signe d’une inflammation récente.

En combinant ces images, l’IRM sclérose en plaques offre une vision complète de la maladie et aide à suivre son évolution avec précision.

Ces séquences sont également utilisées pour explorer d’autres troubles neurologiques tels que l’autisme et l’épilepsie, permettant d’identifier d’éventuelles anomalies du développement cérébral ou des zones d’activité anormale.

IRM sclérose en plaque : patient et praticiens

Identifier et suivre les lésions

Différencier les lésions actives et anciennes

Lors d’une IRM sclérose en plaques, les lésions actives se rehaussent avec le contraste, tandis que les anciennes ne se modifient plus.
Cette distinction permet d’évaluer l’activité de la maladie : savoir si elle est stable, en phase d’attaque, ou en rémission.

En pratique, cette lecture fine des images aide le neurologue à adapter le traitement en fonction du stade et de l’évolution de la SEP.


L’importance du suivi dans le temps

L’IRM n’est pas qu’un outil de diagnostic : c’est aussi un véritable suivi dans le temps.
En comparant les clichés IRM réalisés à quelques mois d’intervalle, le médecin peut détecter :

  • de nouvelles lésions apparues entre deux examens,
  • une stabilisation ou une progression de la maladie,
  • et l’efficacité des traitements en cours.

Ce suivi est essentiel pour ajuster la prise en charge et prévenir la progression du handicap.

IRM sclérose en plaque : patient satisfait

Un outil indispensable pour une prise en charge précoce

Un diagnostic plus rapide, un suivi plus précis

Grâce aux critères de McDonald, l’IRM sclérose en plaques joue un rôle majeur dans la confirmation du diagnostic.
Elle permet de démontrer la dissémination des lésions dans le temps et dans l’espace, rendant possible un diagnostic plus rapide parfois dès le premier épisode clinique.
Plus le diagnostic est précoce, plus la prise en charge est efficace pour ralentir la progression et préserver les fonctions neurologiques.


Dans certains territoires comme La Réunion, le médecin généraliste joue un rôle central dans l’orientation vers une IRM, en coordination avec le neurologue. Si vous résidez sur l’île et présentez des symptômes évocateurs, n’hésitez pas à consulter votre généraliste à La Réunion pour un premier bilan.


Vers une amélioration continue des traitements

L’IRM sclérose en plaques ne sert pas uniquement à poser un diagnostic : elle aide aussi à mieux comprendre l’évolution de la maladie.
En suivant précisément les lésions, les médecins peuvent adapter les traitements de fond, mesurer leur efficacité, et anticiper les rechutes.

Avec les progrès constants de l’imagerie, l’IRM devient un outil essentiel pour une médecine plus personnalisée, au service de chaque patient atteint de sclérose en plaques.