Quand Emma est devenue maman, elle ne s’attendait pas à tout ce que l’hôpital allait lui faire vivre après l’accouchement. Parmi les soins, les câlins, et les premiers biberons, une infirmière est venue lui parler du teste auditif bébé. Elle a expliqué que c’était une étape essentielle, réalisée très tôt, souvent dans les premiers jours de vie. Ce test, court et indolore, permet de détecter une éventuelle surdité avant même que le bébé ne commence à babiller.
Pourquoi réaliser un test auditif chez le bébé ?
L’importance de l’audition dans le développement de l’enfant
L’audition est l’un des premiers sens à se développer chez le fœtus, dès la 24e semaine de grossesse. Cela signifie que même avant sa naissance, un bébé commence déjà à entendre le monde extérieur. Après la naissance, cette capacité devient cruciale : elle permet au nourrisson de reconnaître la voix de ses parents, de réagir aux sons et surtout de développer le langage.
Un teste auditif bébé permet donc de garantir que cette fenêtre de développement ne soit pas manquée. Si une déficience auditive est détectée tardivement, l’enfant pourrait rencontrer des retards de langage, de communication, voire de socialisation. Le dépistage précoce est donc un véritable levier pour une croissance harmonieuse.
Les signes qui peuvent alerter les parents
Même si un test a été effectué à la naissance, certains signes peuvent apparaître plus tard. Par exemple, un bébé qui ne sursaute pas aux bruits forts ou qui ne tourne pas la tête vers les sons familiers peut présenter une hypoacousie. Les parents doivent être attentifs à l’évolution de la réaction sonore, même si un premier teste auditif bébé a été rassurant.
Dans les premiers mois, l’enfant devrait commencer à babiller, puis à réagir à son prénom. L’absence de ces comportements n’est pas forcément synonyme de problème auditif, mais c’est un signal à ne pas négliger. Plus l’observation parentale est fine, plus la prise en charge peut être adaptée.
Les recommandations des professionnels de santé
En France, le teste auditif bébé fait partie des dépistages néonataux recommandés par la Haute Autorité de Santé. Il est proposé systématiquement dans les maternités. Les professionnels insistent : même si aucune anomalie familiale n’est connue, il est préférable de le réaliser. Dans certains cas, les troubles auditifs sont génétiques ou liés à des infections prénatales comme la rubéole ou le cytomégalovirus.
Les pédiatres, ORL et sages-femmes sont tous formés pour sensibiliser les familles. Ils expliquent avec calme et bienveillance l’intérêt de ce test et rassurent sur sa non-invasivité. Il n’est pas douloureux et ne présente aucun risque pour l’enfant.

Comment se déroule le test auditif chez les nouveau-nés ?
Les différentes méthodes de dépistage auditif néonatal
Le teste auditif bébé repose principalement sur deux techniques : les otoémissions acoustiques (OEA) et les potentiels évoqués auditifs (PEA). La première consiste à insérer un petit embout dans l’oreille du bébé pendant son sommeil. L’appareil envoie des sons, et capte la réponse de l’oreille interne. Si elle fonctionne bien, un écho sonore est renvoyé, confirmant l’audition.
La deuxième méthode, un peu plus poussée, est utilisée si le premier test est douteux. Elle mesure l’activité du nerf auditif en réponse à des sons. Ces deux techniques sont rapides (moins de 10 minutes) et totalement indolores.
Ce que les parents doivent savoir avant et après le test
Souvent, les parents ne sont pas préparés à entendre parler du teste auditif bébé au moment de la maternité. Pourtant, il est devenu une routine dans la grande majorité des établissements. L’examen est effectué pendant que le bébé dort ou est calme, pour éviter tout stress. Il n’y a pas de préparation particulière, si ce n’est que l’oreille du bébé doit être propre. Ce type de dépistage précoce peut aussi aider à repérer des signes liés à un éventuel retard de langage orthophoniste.
En cas de résultat normal, rien d’autre n’est nécessaire. Mais si le test ne donne pas de réponse claire, cela ne veut pas dire que le bébé est sourd. Parfois, c’est juste une présence de liquide dans l’oreille qui fausse les résultats. Un deuxième test est alors proposé quelques jours ou semaines plus tard.
Que faire en cas de résultat anormal ?
Si après un second teste auditif bébé, le doute persiste, une évaluation plus approfondie est mise en place par un spécialiste. Cela permet de poser un diagnostic précis et de proposer un accompagnement adapté : port d’un appareil auditif, suivi orthophonique, voire chirurgie dans certains cas.
L’essentiel est d’intervenir avant l’âge de 6 mois, car c’est à ce moment-là que l’enfant commence à construire ses repères linguistiques. Grâce à un dépistage précoce, de nombreux enfants sourds ou malentendants peuvent aujourd’hui suivre une scolarité ordinaire, avec un accompagnement adapté. Une consultation chez un ORL en Martinique, si vous y résidez, peut permettre de poser un diagnostic précis dès les premiers mois de vie.

Aujourd’hui, Emma est heureuse d’avoir accepté sans hésitation le teste auditif bébé pour son fils. Même si tout s’est bien passé, elle garde en mémoire cette étape comme un moment important, un symbole de prévention et de soin. Elle encourage désormais toutes les jeunes mamans de son entourage à faire de même, en se rappelant que chaque petit geste compte pour l’avenir de leur enfant. Ce parcours l’a même inspirée à envisager une nouvelle voie : Devenir orthophoniste à 40 ans.
Cet article a un but purement informatif. Il ne remplace en aucun cas l’avis d’un professionnel de santé. En cas de doute ou de question concernant l’audition de votre enfant, consultez un pédiatre ou un spécialiste ORL.